Comme vous le savez, puisque certains d’entre vous ont bien voulu voter des subventions dans les conseils municipaux, les salariés de Ford et le comité de sauvegarde de l’emploi organisent une nouvelle manifestation, demain à Paris, à l’ouverture du salon de l’automobile. Christine Bost, Max Guichard et moi même y participerons.
Cette manifestation a plusieurs raisons : d’abord nous voulons que Ford respecte l’engagement de 1000 emplois minimum sur Blanquefort. Tout en n’oubliant pas que lors du rachat de ce site, le constructeur a détruit 336 emplois.
Les salariés de Ford Blanquefort savent malheureusement bien que les grands groupes n'ont que faire de la parole donnée aux collectivités. Raison pour laquelle celles-ci doivent montrer leur fermeté.
Mais pour l’instant, les 1000 emplois n’y sont pas. Et même si Ford tente de rassurer tout le monde, 30 salariés sont en prêt de main d’oeuvre chez GFT. Pire, les plans de Ford prévoient le développement de deux activités concurrentes sur le même site : celle des boîtes de vitesse double embrayage et FN36 qui sont destinées aux mêmes modèles. Or, jusqu’à preuve du contraire, il n’y a qu’une seule boîte de vitesse sur un même véhicule.
D’autre part, nous attendons toujours que Ford réalise ce geste simple mais très symbolique d’aposer de nouveau son logo sur notre usine. C’est symbolique mais ce n’est pas rien au moment même où nous venons d’apprendre que Ford engage un nouveau plan de suppression d’emplois en Europe, en Allemagne et Grande-Bretagne.
Pour Blanquefort, nous tenons aussi à préciser qu’une fois les 1000 emplois acquis, 40% du site restera inutilisé. C’est un créneau d’activité potentiel sur lequel nos collectivités pourraient réfléchir à partir des propositions des syndicats de Ford de développer les véhicules du futur. C’est une orientation du nouveau gouvernement et notre collectivité pourrait contribuer à son succès, en créant des emplois.
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