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CUB : sommet économique et social 75 000 emplois en Gironde ?

Une métropole où les salariés doivent pouvoir vivre et travailler.

C’est grâce à l’insistance des élus communistes de la Cub que le premier Sommet économique et social s’est réuni à Bordeaux Mériadeck le 3 juin entre élus, syndicats de salariés, représentants du patronat et du monde bancaire qui a permis d’aborder notamment les projets d’activité de maintenance navale sur les Bassins à flot.

Gilles Penel, salarié et syndicaliste chez Ford, y est intervenu pour le groupe communiste et apparentés, se réjouissant de la volonté affichée qui exige d’abord un combat vigoureux contre « les menaces sur l’emploi ou les plans de licenciements en cours dans les entreprises comme Labso Chimie, Ford, GFT, Lesieur, Commscope, etc. »… D’autant plus que « ces attaques sont l’oeuvre de grands groupes bénéficiaires à millions ».

Il insistait ensuite sur le devoir de « s’interroger au même niveau sur l’ensemble des aspects : développement économique, social et durable dans notre démarche » que pour lui « la CUB a juste commencé à faire en mettant des conditions sociales à ses subventions en matière économique ».

Une autre conception 
de la vie urbaine 
pour créer des emplois

L’élu communautaire en appelle alors à la volonté du retour de l’activité économique en ville qui se heurte notamment « aux déclarations de bonnes intentions sur l’utilisation du fleuve » alors que « l’activité de maintenance navale et refit sur les Bassins à flot et à Bassens subissent un blocage insupportable ».
Cet outil industriel historique l’agglomération pourrait « créer des centaines d’emplois » mais « on nous parle de nuisances » alors que « c’est justement parce que cet outil est au près des habitations qu’il faut le développer ».

Pour Gilles Penel, c’est une garantie que « les citoyens puissent avoir un regard de contrôle sur les conditions de sécurité et d’hygiène de cette industrie ». Ajoutant : « Sinon, cela signifierait qu’on veut bien polluer la vie des habitants de Bassens et d’ailleurs, mais qu’on souhaite protéger les résidents des hôtels de luxe qui se construisent à Bacalan. »

Le même volontarisme est exigé « dans l’Opération d’Intérêt National (OIN) Euratlantique et sur les quais de Floirac où la proximité du Marché d’Intérêt National (MIN) et du fleuve doit inciter à l’inventivité et à la mixité des usages » à l’image de Bilbao que l’élu cite pour « la force de l’intervention publique au service de l’activité économique ».

Une expérience qui peut servir d’exemple pour « la réimplantation de zones artisanales et d’industrie légère au cœur des villes ».

La volonté publique pour une autre utilisation du foncier et du crédit

Evoquant les autres formes d’activités économiques et notamment le développement des services publics comme « un champ très important pour le développement économique et social », Gilles Penel souligne que « pourtant l’activité industrielle, créatrice de richesses, est trop souvent remise à plus tard ».

Très vite, sur ce terrain « la puissance publique doit agir : avec des outils nouveaux d’aménagement foncier nécessaires, mais aussi en reprenant la main sur le crédit ».

Et l’élu disait la satisfaction de son groupe de la présence autour de la table des « acteurs du monde bancaire » afin de « déterminer maintenant avec eux de grandes priorités économiques, sociales et écologiques à financer de manière bonifiée ».

Pour cela, les élus communistes et apparentés de la Cub réitèrent leur appel à la gauche à « tourner le dos aux injonctions au recul économique et social prônées par Bruxelles ».

L’obéissance de la gauche à ces injonctions n’est pas la solution car elles débouchent sur une austérité dont chacun voit qu’elle mène à la récession économique et à la régression sociale.

Il s’agit donc de changer de cap à gauche, très vite.
 

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le 20 June 2013

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