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Et maintenant débattons!

A l'occasion du Grand Prix de l'Humnaité, le journal "Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud Ouest
 
invite
 
Vincent Maurin, conseiller municipal et communautaire communiste de Bordeaux,
 
Vincent Feltesse, député, et président de la CUB
et Pierre Hurmic, conseiller municipal et communautaire de Bordeaux (EELV)
 
à débattre "Comment combattre le sport-business?
 
Samedi 19 octobre lors du 22ème Grand Prix de l'Humanité au Vélodrome de Bordeaux
 

A moins de 6 mois des élections et au regard de la difficile situation sociale, économique et politique que nous traversons, je crois que le Front de gauche que nous avons construit ensemble doit faire face à ses responsabilités et elles sont immenses. Face à un gouvernement qui semble depuis longtemps avoir oublié le sens du terme « social », je crois que notre rôle n’est pas de brandir des ultimatums pour plus d’écologie ou de construire des oukases pour plus de social. Non, face à cette situation qui apparaît bloquée aux yeux de nombreux concitoyens, le devoir d’un Front de gauche est d’ouvrir des perspectives, de dégager le chemin pour une véritable transformation sociale, écologique et démocratique.

A l’heure où certains voudraient bloquer encore plus la situation, au sein de la gauche et même au sein du Front de gauche, c’est ainsi que pour ma part je vois les choses. Peut-être parce que nous avons à Bordeaux l’opportunité historique de faire chavirer l’amiral conservateur qui est à la barre du palais Rohan depuis bien trop longtemps. Peut-être parce que je sais que le travail de terrain des militants communistes et du Front de gauche a donné un poids primordial à ce dernier dans cette bataille. 12%, soit près de 13 000 bordelaises et bordelais qui en 2012 ont donné leur voix au refus de l’austérité. C’est un mouvement que personne ne peut ignorer. Et nous avons bien l’intention, avec nos camarades communistes et du Front de gauche, que personne ne l’ignore.

Pour autant, je le répète, porter cet étendard ce n’est pas fermer le débat. Ainsi, quelque soit la décision stratégique que prendront les communistes et les composantes du Front de gauche, nous devons poursuivre le débat afin que prenne forme le changement pour lequel les Français ont voté en mai 2012, parmi lesquels 4 millions avaient opté pour les idées du Front de gauche.

Voilà pourquoi j’ai pris l’initiative d’inviter nos camarades verts et socialistes à engager le débat sur l’alternative qu’il faut impérativement construire sur Bordeaux. Ce débat, je le crois, nous devrons le mener point par point : logement, et logement très social pour lequel les villes dirigées par la gauche ont elles-mêmes difficulté à s’engager ; industrie, emploi et place de ceux-ci au cœur même de notre ville ; petite enfance et services publics ; etc.

Mais puisqu’un sujet a déjà fait polémique entre nous, menons-le jusqu’au bout. Depuis des années, nous tenons un discours très différents de nos amis verts et socialistes sur la question du grand stade. Eux préfèrent le voir financer à 100% par le privé et nous par la puissance publique. Eux s’accommodent du naming (une multinationale loue le nom du stade) , moi je souhaite qu’on fasse un trait dessus pour mieux rendre hommage à Nelson-Mandela.

Le 19 octobre prochain, se tiendra le 21ème Grand Prix cycliste de l’Humanité. J’ai invité Vincent Feltesse et Pierre Hurmic à venir débattre à cette occasion autour du thème « Gauche : comment s’attaquer vraiment au sport-business ? »

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A moins de 6 mois des élections et au regard de la difficile situation sociale, économique et politique que nous traversons, je crois que le Front de gauche que nous avons construit ensemble doit faire face à ses responsabilités et elles sont immenses. Face à un gouvernement qui semble depuis longtemps avoir oublié le sens du terme « social », je crois que notre rôle n’est pas de brandir des ultimatums pour plus d’écologie ou de construire des oukases pour plus de social. Non, face à cette situation qui apparaît bloquée aux yeux de nombreux concitoyens, le devoir d’un Front de gauche est d’ouvrir des perspectives, de dégager le chemin pour une véritable transformation sociale, écologique et démocratique.

A l’heure où certains voudraient bloquer encore plus la situation, au sein de la gauche et même au sein du Front de gauche, c’est ainsi que pour ma part je vois les choses. Peut-être parce que nous avons à Bordeaux l’opportunité historique de faire chavirer l’amiral conservateur qui est à la barre du palais Rohan depuis bien trop longtemps. Peut-être parce que je sais que le travail de terrain des militants communistes et du Front de gauche a donné un poids primordial à ce dernier dans cette bataille. 12%, soit près de 13 000 bordelaises et bordelais qui en 2012 ont donné leur voix au refus de l’austérité. C’est un mouvement que personne ne peut ignorer. Et nous avons bien l’intention, avec nos camarades communistes et du Front de gauche, que personne ne l’ignore.

Pour autant, je le répète, porter cet étendard ce n’est pas fermer le débat. Ainsi, quelque soit la décision stratégique que prendront les communistes et les composantes du Front de gauche, nous devons poursuivre le débat afin que prenne forme le changement pour lequel les Français ont voté en mai 2012, parmi lesquels 4 millions avaient opté pour les idées du Front de gauche.

Voilà pourquoi j’ai pris l’initiative d’inviter nos camarades verts et socialistes à engager le débat sur l’alternative qu’il faut impérativement construire sur Bordeaux. Ce débat, je le crois, nous devrons le mener point par point : logement, et logement très social pour lequel les villes dirigées par la gauche ont elles-mêmes difficulté à s’engager ; industrie, emploi et place de ceux-ci au cœur même de notre ville ; petite enfance et services publics ; etc.

Mais puisqu’un sujet a déjà fait polémique entre nous, menons-le jusqu’au bout. Depuis des années, nous tenons un discours très différents de nos amis verts et socialistes sur la question du grand stade. Eux préfèrent le voir financer à 100% par le privé et nous par la puissance publique. Eux s’accommodent du naming (une multinationale loue le nom du stade) , moi je souhaite qu’on fasse un trait dessus pour mieux rendre hommage à Nelson-Mandela.

Le 19 octobre prochain, se tiendra le 22ème Grand Prix cycliste de l’Humanité. J’ai invité Vincent Feltesse et Pierre Hurmic à venir débattre à cette occasion autour du thème « Gauche : comment s’attaquer vraiment au sport-business ? ».

 

 

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le 22 October 2013

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