Avec leurs 520 000 conseillers municipaux dans tout le pays, les communes sont le « coeur battant » de la République. Mais alors qu’elles réalisent une bonne part des investissements publics de notre pays, avec plus d’1,5 millions d’agents territoriaux, elles sont au coeur d’affrontements entre logiques humanistes et logiques financières.
Avec la loi dite de « décentralisation», créant 14 métropoles en janvier 2016, dont celle de Bordeaux, nous serons au contraire confrontés à une concentration des pouvoirs éloignant encore plus les citoyens et les élus locaux des décisions.
Même si elles ne peuvent pas répondre à tout, les communes ne sont-elles pas le lieu privilégié pour résister aux politiques d’austérité et à la mise en concurrence des êtres humains et des territoires ?
Ne sont-elles pas le lieu privilégié de démocratie pour co-élaborer avec les habitants et délibérer sur les politiques publiques nécessaires, pour développer des projets solidaires et coopératifs, pour le logement, les transports, l’urbanisme, le développement économique et social, l’environnement, etc. ?
Citoyens, élus, débattons-en, prenons la parole
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