Le lien entre la politique et l’alimentation n’est pas forcément évident. Pourtant, la manière dont les aliments sont produits, classés et commercialisés est une question de pouvoir, de choix politique. La nourriture ne peut donc pas y échapper parce que chaque produit est intégré dans un contexte culturel et sociologique.
La plupart du temps, quand on pense nourriture, on pense d’abord aux besoins biologiques, s’ensuit la notion de plaisirs individuels, de convivialité, de santé.
Du choix du produit, au lieu d’achat, au souci du rapport qualité/prix, nos choix alimentaires sont entourés de nombreuses normes sur la façon de manger, ce qu’il faut manger, où manger et pour combien. Les consommateurs n’ont aucun pouvoir sur les modèles du système alimentaire actuel. Les principaux décideurs des pratiques agricoles, de transformation, d’emballage, de distribution et de vente, ce n’est pas nous ! Ce sont les gouvernements et les entreprises agro-alimentaires qui créent et renforcent ainsi les injustices sociales : malnutrition, pauvreté, exploitation du travail, etc… Fabriquée pour le marché, pour la vente et le profit, au lieu d’être utilisée et consommée pour le bien-être et l’épanouissement des humains, la façon dont la nourriture est produite a un impact humain énorme.
La citation d’Andrew Smolski (écrivain texan) : « Tant que la nourriture est produite pour le profit et non pour le besoin, les gens auront faim. » est un appel à poursuivre nos actions pour un changement dans la chaîne alimentaire, pour un engagement de la politique alimentaire nationale et locale qui prenne soin de la santé de la population.
Ce Papilles en fêtes va tenter de vous éclairer sur l’alimentation et la politique vues sous le prisme de la santé, de l’histoire, de l’éducation ou la gastronomie.
Bonne lecture et bonnes fêtes !
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