Fédération de la Gironde

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Usine de Fives - rassemblement le 3 novembre pour la sauvegarde du mémorial des victimes du nazisme

le 30 October 2014

Usine de Fives -  rassemblement le 3 novembre pour la sauvegarde du mémorial des victimes du nazisme

La défense du mémorial élevé en hommage aux victimes du nazisme et de la dernière guerre de l’Usine de Fives (FCB) passera par un rassemblement à l’appel de l’Institut d’Histoire Sociale de la métallurgie CGT Nord-Pas de Calais et de l’Association Nationale des Anciens combattants et Amis de la Résistance, lundi 3 novembre, à 11h30, Boulevard de l’Usine à Lille (devant la Bourse du Travail). Rassemblement précédé d’une conférence de presse de la CGT Métallurgie et de l’IHS CGT, avec l’ANACR.

 

L’avenir du mémorial aux victimes du nazisme et de la guerre 1940/1945 de l’Usine de Fives (FCB) ne s’est toujours pas éclairci. En dépit de la promesse faite en 2010 par Martine Aubry, maire de Lille, de garder « la mémoire du site tout en l’ouvrant sur le quartier », l’endroit n’a plus sa place sur les plans et projets d’aménagement supervisés par la Soreli, gestionnaire de la concession d’aménagement du site FCB. Cet oubli laisse craindre le pire, apparaît comme un outrage potentiel à la mémoire et à l’Histoire.

 

Outre les noms des 26 victimes du nazisme et ceux des salariés de l’usine, la magnifique sculpture de Jean-Baptiste Leturcq, ce mémorial recèle les cendres et les terres des zones de guerre de 1914/1918, des camps de concentration et du tertre du massacre d’Ascq. La ville de Lille doit à la résistance des salariés de l’ancienne Compagnie de Fives-Lille d’être honorée de la Croix de guerre avec palmes 39-45 ; honneur rendu le 8 mai 1945 sur le Boulevard de l’Usine, le jour-même de la capitulation de l’Allemagne nazie. Comment a-t-on pu effacer ainsi un tel lieu des plans de l’architecte et de la société d’aménagement quand la question a été soulevée en réunion publique, au conseil municipal d’Hellemmes, quand des élus représentant la maire de Lille ont participé aux diverses commémorations ces dernières années ?

 

M.D.

 

  • Détenue à 52,6% par la ville de Lille et la Communauté urbaine et à 47,4% par la CIC, la Caisse des Dépôts et Consignation, la Caisse d’Epargne.

Martine Garcin

le 29 October 2014

Henri Rossignol

le 29 October 2014

Georges Lanoue

le 29 October 2014

Usine de Fives : la Résistance et les victimes du nazisme oubliées ?

le 22 October 2014

Usine de Fives :  la Résistance et les victimes du nazisme oubliées ?

Le mémorial élevé en leur mémoire à l’entrée du site ne figure toujours pas sur les plans de réhabilitation du site.

 

 

«Beaucoup nous regardent sur la qualité de ce projet, qui fera la part belle à la verdure et à l'eau, qui gardera la mémoire du site tout en l'ouvrant sur le quartier», promettait en juin 2010 Martine Aubry, maire de Lille et présidente de la Communauté urbaine à l’époque, présentant la réhabilitation du site Fives- Cail-Babcock.

 

Des cendres des camps de concentration

 

Question mémoire, ce site est en effet un haut lieu de l’histoire industrielle mais aussi et surtout ouvrière. C’est là que fut chantée pour la première fois l’Internationale mise en musique par un ouvrier de l’usine, Pierre Degeyter, que furent forgées de grandes conquêtes sociales comme les comités d’entreprise.

Il s’agit enfin d’un lieu symbole de la Résistance qui valut à la ville de Lille la Croix de guerre avec palmes 39-45. Un mémorial, avec une superbe sculpture de J.B. Leturcq en son centre, rappelle d’ailleurs le sacrifice de 26 salariés de la Compagnie de Fives-Lille victimes du nazisme, et de leurs compagnons de travail disparus pendant la guerre 1940-1945. En outre, trois urnes sont enfouies au pied du mémorial. Elles contiennent des terres prélevées dans le secteur du front de 14-18, sur le talus où tombèrent 86 victimes des S.S. à Ascq, ainsi que sur les sites des forts de Bondues, Seclin et de la Citadelle de Lille où furent fusillés les résistants, les cendres d’Adèle Duriez, infirmière morte en déportation à Ravensbrück et celles prélevées au pied du four crématoire du camp de concentration de Buchenwald.

 

 

Pas de trace sur les plans

 

Les projections et les belles plaquettes éditées au sujet de la réhabilitation du site sont belles et prometteuses. Les chantiers avancent (le lycée hôtelier international actuellement), même si l’ambitieux projet prend du retard, conséquence de la réduction des dépenses publiques (1). Ils se poursuivront notamment par la démolition, en 2015, des locaux qui abritent le siège de l’Institut d’Histoire Sociale (IHS) de la métallurgie CGT, qui jouxtent le mémorial, face à la Bourse du Travail… Mais, on ne trouve nulle trace de ce dernier dans les plans et belles plaquettes éditées.

 

Quel sort lui est-il réservé ? C’est la question que posent avec inquiétude les représentants de l’IHS CGT et de l’ANACR (Association nationale des anciens combattants de la Résistance) de Lille, d’autant plus préoccupés que leurs interventions auprès de la ville de Lille restent sans réponse à ce jour.

Pourtant, « lors d’une réunion publique, je n’ai pas manqué de faire remarquer que le monument avait été oublié par l’architecte », rappelle Yves Guelton, dernier ouvrier à avoir travaillé sur le site.

 

Enfin entendus ?

 

Entre autres, lors d’une intervention au conseil municipal, le 24 janvier 2013, Michel Dondeyne, adjoint (PCF) au maire d’Hellemmes soulignait « l’importance de la préservation et de l’entretien… du monument aux morts (qui ne doit pas être) relégué en arrière-plan du projet, oublié par les générations ».

Aux dernières nouvelles, il semblerait que les récentes interpellations et interventions de l’IHS CGT et de l’ANACR aient enfin été entendues du côté de la Soreli (chargée de la mise en œuvre de la réhabilitation du site FCB) et de la mairie. A suivre.

 

M.D.

 

  1. Par exemple, la construction d’une piscine, très attendue par les habitants d’Hellemmes et de Fives, est repoussée aux calendes grecques.

Un espace pour « Liberté » - Les 70 ans du Journal ce 28 Septembre à Hellemmes

le 25 September 2014

Un espace pour « Liberté » - Les 70 ans du Journal ce 28 Septembre à Hellemmes

Le journal est en train de traverser une périodes des plus difficiles et, en même temps, il vient de passer le cap des 70 ans. Nous vous proposons de se retrouver tous ensemble ce dimanche 28 septembre pour échanger et débattre, construire et rêver, aimer et s’engager, autour de Liberté-Hebdo.

6 bis rue Roger Salengro à Hellemmmes-Lille (Métro Marbrerie)


Un certain nombre d’amis, d’artistes, de personnalités…ont accepté de partager avec nous cette journée. Venez nombreux apporter votre soutien au journal et nous rencontrer.Le droit d’entrée ? Chaque participant amène un filleul ou un abonnement (pour une durée libre : un mois, un an,...ou plus !).

Voici un aperçu du programme de la journée :

10h30 - Débat.Modèle allemand, une imposture.L’Europe en danger, éditions du Temps des Cerises, Bruno Odent - Débat avecl’auteur

11h30/12h - Interluttants. Les intermittents-interluttants, prise de parole, Anne Conti et Bruno Le Guern

12h - Augerge espagnole. Apéro, repas convivial Bar et petite restauration sur place

A P R È S - M I D I .Concerts : avec les groupes « An eye on fall », « La bande à Paulo »et « Crise de nerfs »

Lectures : Karim Ben Tayeb, JérômeLeroy (auteur de « L’ange gardien »dans la Série Noire) Débat : avec les membres du collectif régional pour sa libération de Marwann Barghouti, député palestinien. Projection : du film de Philippe Rivelli « Made in Cambodge ». Suivi d’une rencontre avec le réalisateur et la CGT textile du Nord

 

20140814-CP-Lacroix-Saint-Ouen-Émile Hérisson « Pour les résistants, ce n'est pas la fin des combats »-En-tête

le 14 August 2014

20140814-CP-Lacroix-Saint-Ouen-Émile Hérisson « Pour les résistants, ce n'est pas la fin des combats »-En-tête

20140814-CP-Lacroix-Saint-Ouen-Émile Hérisson « Pour les résistants, ce n'est pas la fin des combats »

le 14 August 2014

20140814-CP-Lacroix-Saint-Ouen-Émile Hérisson « Pour les résistants, ce n'est pas la fin des combats »

Sarrians, Violès, Malaucène: 1er août 1944 , participons à la commémoration. Appel des Amis d' Antoine Diouf - Albin Durand

le 23 juillet 2014

Sarrians, Violès, Malaucène: 1er août 1944 , participons à la commémoration. Appel des Amis d' Antoine Diouf - Albin Durand

1er août 1944

SARRIANS - VIOLÈS - MALAUCÈNE

 

Le 1er août 1944, un même commando de collaborateurs, appuyé par les troupes allemandes, a semé l’angoisse et la mort dans trois villages du Haut-Vaucluse : Sarrians, Violès et Malaucène.

  • À Malaucène, 10 résistants étaient arrêtés avant d’être torturés pendant plusieurs semaines à Avignon.

  • À Violès, Claude Gaillard était assassiné et des résistants arrêtés dont son épouse, Henriette Gaillard.
  • À Sarrians, Paul Roux et Lucien Faraud étaient tués ; Albin Durand et Antoine Diouf torturés puis mis à mort ; la famille d’A. Durand et des militants clandestins arrêtés.

 

À l’occasion du 70ème anniversaire de ces événements, l’Association des Amis d’Antoine Diouf - Albin Durand (AD.AD.) a pris l’initiative d’une commémoration étendue aux trois villages.

Nous invitons la population à se joindre à ces manifestations.

 

À Malaucène : Vendredi 1er août à 11 heures

Commémoration de l’arrestation de 10 résistants le 1er août 1944

- Rassemblement devant la mairie

- Allocution du maire

- Prise de parole des Amis d’AD.AD.

- Apéritif offert par la municipalité

 

À Violès : Vendredi 1er août à 15 heures 30

Hommage à Claude Gaillard assassiné le 1er août 1944

- Rassemblement sur le Cours Rigot

- Dépôt de gerbe

- Allocation du maire

- Prise de parole des Amis d’AD.AD.

 

À Sarrians : Vendredi 1er août à 18 heures

Commémoration officielle des événements du 1er août

Hommage à Albin Durand, Antoine Diouf, Paul Roux, Lucien Faraud

- Rassemblement place du 1er août (mairie) et défilé

- Arrêt place J. Jaurès (prise de parole des Amis d’AD.AD.)

- Cérémonie officielle au monument aux morts :

(allocutions du maire, du PCF, dépôt de gerbes)

La Ciotat. Ami, entends-tu résister Lambruisse ?

le 19 juillet 2014

La Ciotat. Ami, entends-tu résister Lambruisse ?

Il y a 70 ans, plusieurs maquisards ciotadens mourraient pour défendre la liberté face à la haine. Aujourd’hui encore, leur souvenir résonne.

Dans le silence de la montagne, des voix, des chants, s’élèvent comme un cri douloureux empreint d’espérance. Plusieurs Ciotadens sont là, debout, se recueillent. Nous sommes à Lambruisse (04), non loin de Digne. Sur ces terres, il y a 70 ans, un groupe de maquisards fut lâchement assassiné, aux premières lueurs du jour, par les nazis et leurs alliés miliciens à la solde du régime de Vichy. Comme chaque année, bon nombre de personnes, anciens combattants, élus, militants, citoyens, étaient là, le 5 juillet dernier, pour un hommage vibrant.

La chorale ciotadenne « Chœur à cœur » du Cercle de la renaissance a fait le déplacement pour la première fois. La Mairie de La Ciotat a affrété un bus et fourni les fleurs. Celle de Lambruisse a offert les repas. La Marseillaise, puis le Chant des partisans, le Chant des marais, Bella ciao… Des paroles, des cris du cœur, soulevés par les voix puissantes des choristes. L’émotion est là, palpable. Il faut dire que la cérémonie se déroule juste ici, à la ferme Laval, triste théâtre de ces événements tragiques.

Un maquis héroïque

Le 6 avril 1944, après avoir soutiré des informations à leurs camarades tombés deux jours plus tôt à La Braisse, les Allemands font irruption à Lambruisse. Plusieurs centaines, contre une poignée de jeunes résistants. Six heures durant, ils se battront dans le froid glacial de ce début de printemps, jusqu’à tomber, un par un, sous les balles. Ils s’appelaient Henri Diffonty, Jean Romana ou portaient des noms italiens, comme Alfonso Del Viccario et Pasquale Ruggero des FTP-MOI (Franc tireurs et partisans – Main d’œuvre immigrée). Roger Luquet, un des jeunes Ciotadens, fut épargné par le feu. Il sera en revanche fait prisonnier, enfermé aux Baumettes, puis déporté de camp en camp. Jusqu’à sa mort l’année dernière, il demeurait le dernier témoin de cette tragédie. Et, grâce à lui, la mémoire de l’atrocité se transmet.

À la Mairie du village, puis au monument aux morts et jusqu’à la ferme Laval, les discours s’enchaînent. Le sous-Préfet lance un appel à la jeunesse, relayé par Daniel Debrois, Président du comité ciotaden de l’association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) : « La crise économique, politique, sociale, que connaît le monde et l’Europe rappelle, sous certains aspects, l’époque des années 30 et explique en grande partie le succès des discours populistes et xénophobes. Nous savons malheureusement ce à quoi ils ont abouti (…) Nous sommes tous ici des passeurs de mémoire. Notre vigilance ne doit pas se relâcher. »

Aujourd’hui encore, le souvenir des morts de Lambruisse résonne, comme pour nous rappeler à notre devoir de résistance.

Baptistin Vuillemot (La Marseillaise, le 19 juillet 2014)

Retrouvez le fil des événements en activant le QR code ou en allant sur www.lamarseillaise.fr.

 
 
 
 
 
 
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