Fédération de la Gironde

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La Pensée libre : 1941-1942

le 11 mai 2013

La Pensée libre : 1941-1942

 Aden, 2013
Par Ambre Blondeau
Après avoir publié (avec Georges Aillaud, en 2008) les numéros clandestins des Lettres françaises et des Étoiles, François Eychart, sous l’égide de la société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, a entrepris de sortir de l’ombre La Pensée Libre – une des toutes premières publications de la Résistance – aujourd’hui à peu près inaccessible au grand public. Se trouve ainsi exhumé un symbole de vitalité intellectuelle durant cette période sombre où la France est envahie par la propagande nazie. Dès la première parution en février 1941, le ton est donné : la pensée française doit redevenir légale. « Cette revue s'appelle La Pensée Libre parce qu'elle est rédigée par des savants, des écrivains, des penseurs, et des artistes français libres de tout lien matériel et idéologique avec les impérialismes qui ont jeté les peuples pour la seconde fois au XXe siècle dans une guerre pour le partage du monde. » La revue dénonce ainsi avec vigueur la volonté d'éliminer de notre héritage intellectuel la raison et la liberté. Le second numéro, publié un an plus tard, est un peu plus étoffé et davantage organisé. Des témoignages sur les nombreux assassinats et emprisonnements des intellectuels français par la Gestapo y sont publiés. Les rédacteurs y font aussi paraître des chroniques, dans lesquelles, encore une fois sans détour, ils proclament leur lutte acharnée contre l'occupant. Yves Gallouedec (pseudonyme de René Blech) s'insurge ainsi contre l'oppresseur nazi dans un vibrant poème : « Vous l'avez hissé noir sur l'arc et sur la tour/Votre pavillon de pirates du vieux monde/Vos mains dans notre ciel égorgeaient nos colombes/Vos doigts ensanglantés s'égouttaient sur nos jours ». De cette manière, alors que la position dans laquelle furent placés les communistes aurait pu engendrer un repli dogmatique, c'est le contraire qui se produit, avec la réalisation dans la Résistance du principe d'attention critique au patrimoine littéraire, comme à la création contemporaine. En republiant ces textes de l'édition originale, il s'agit aussi de rendre hommage à ses principaux rédacteurs (l'écrivain Jacques Decour, le philosophe Georges Politzer et le physicien Jacques Solomon) et de saluer le courage de ces hommes qui furent à l'initiative de cette parution clandestine, en osant exprimer, non seulement un point de vue communiste dans un contexte particulièrement hostile, mais aussi et surtout, en osant défendre et affirmer, contre la perte d'identité du pays, tout l'héritage national dans ses dimensions culturelles. Ainsi, à la fin de l'ouvrage, plusieurs textes postérieurs – qu’ils soient signés par Aragon, le romancier Claude Morgan, le philosophe Henri Lefebvre, ou encore, plus récemment, l’historien Jean-Numa Ducange – rendent hommage et apportent un éclairage devant la force et la bravoure du parcours de ces trois hommes, fusillés par les nazis, bien décidés à ne pas abandonner la plume, pour préserver la liberté intellectuelle de la France.

La Revue du projet, n° 27, mai 2013
 

8 MAI : HOMMAGE AUX RÉSISTANTS DE FRANCE, AUX SOLDATS SOVIÉTIQUES ET TIRAILLEURS AFRICAINS MORT POUR LA LIBERTÉ ET CONTRE LE FASCISME !

le 07 mai 2013

8 MAI : HOMMAGE AUX RÉSISTANTS DE FRANCE, AUX SOLDATS SOVIÉTIQUES ET TIRAILLEURS AFRICAINS MORT POUR LA LIBERTÉ ET CONTRE LE FASCISME !

 

Hommage aux soviétiques et tirailleurs africains  et aux résistants morts pour la France en 1940-1945

Le 8 mai est la date de la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945, c’est la fête de la victoire des peuples contre le nazisme.

En France, parmi tous ceux qui ont payé de leur vie pour mettre fin à l’occupation, il y avait des femmes et des hommes de toutes nationalités, dont des Soviétiques : 200 tombes sont regroupées à Haubourdin.

Leur rendre hommage le 8 mai, c’est rendre hommage à leur contribution à la Résistance française, c’est rendre hommage aussi à la contribution décisive de l’URSS à la défaite du nazisme, notamment en cette année du 70ème anniversaire de la Victoire de Stalingrad.

Cette année, l’Association France-Russie sera aussi présente pour rendre hommage aux tombes soviétiques.

Hommage aux « tirailleurs » des troupes coloniales, morts pour la France en 1940-1945

Dans ce même cimetière sont regroupées des tombes des « troupes coloniales » d’hier, soldats du Maghreb et d’Afrique Noire ayant servis pour la libération de la France du joug nazi. Avec les sans-papiers d’aujourd’hui (qui viendront en marchant de Lille), nous rendrons également hommage à ces valeureux combattants.

 

RDV dès 10h30 au cimetière d’Haubourdin pour une commémoration et prise parole des différentes organisations !

Gignac. Le souvenir commence avec les cicatrices

le 30 avril 2013

Gignac. Le souvenir commence avec les cicatrices

Inauguration de la stèle dédiée à la Journée du souvenir des victimes et des héros de la déportation.

En ce dernier dimanche d'avril, les populations de tout le pays étaient une nouvelle fois réunis pour cette Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. Au lendemain de la libération des camps, avec le retour des premiers survivants, la nécessité d'instaurer une journée de commémoration est apparue à tous comme primordiale. Dès 1954, le dernier dimanche d'avril est devenu celui de cette cérémonie avec une double vocation. D'une part, il s'agit d'évoquer le souvenir des souffrances et des tortures subies par les déportés dans les camps de concentration. « D'autre part, nous rendons hommage au courage et à l'héroïsme de ceux et de celles qui en furent les victimes », écrit le Ministère des anciens combattants.

Une nouvelle stèle dévoilée

À Gignac, cette journée a été l'occasion de découvrir une nouvelle stèle, installée juste à côté de celle de Marcel Paul, ancien Ministre communiste, ancien résistant et déporté. Sur cette pierre y est déjà inscrit un nom. Ce de Daniel Alban Guichard, né le 29 décembre 1910 à Gignac-la-Nerthe qui a été résistant et déporté. Adjudant, opérateur radio à l'aérodrome d'Aulnat près de Clérmont-Ferrand, il était chargé du matériel de transmission sous contrôle allemand et à ce titre a volontairement envoyé des messages erronés. Arrêté et interné le 4 juillet 1944, il a été déporté au mois d'août à Buchenwald sous le matricule 78.477. Il a ensuite été transféré à Halberstadt où il est resté du 6 octobre 1944 au 12 avril 1945. Après un passage La l'Hôpital américain, il est rentré à Paris le 6 mai 1945. En 1956, Daniel Alban Guichard a reçu la médaille de la France libérée pour sa participation à la libération de la France. La médaille militaire lui a ensuite été attribuée, accompagnée de la Croix de Guerre avec Palme.

Le devoir de mémoire

La municipalité lui a rendu hommage ce dimanche matin en présence de ses trois enfants, pupilles de la Nation, Mireille, Gilbert et Jean-Yves. « C'est le devoir de mémoire qui nous rassemble pour ne pas oublier la souffrance des hommes, des femmes, des enfants, de tous ces destins brisés par la folie criminelle des nazis. En relatant aujourd'hui la mémoire de toutes les victimes de la déportation, il est nécessaire de rendre hommage aux armées alliées et aux forces de la résistance intérieure et extérieure, tous ces résistants, hommes, femmes, maquisards, simples citoyens, de toutes convictions, de France ou d'ailleurs qui ont fait face avec courage et détermination pour permettre la victoire sur le nazisme et ainsi rendre à la France son honneur perdu », déclarerait Robert De Vita, 1er Adjoint au Maire. Une cérémonie particulièrement émouvante, d'autant qu'était présent un des derniers résistants vivants en la personne d'Émile Ballaguer, Gignacais de toujours qui a été au retour des camps Conseiller Municipal en compagnie du Maire Célestin Arigon. À 91 ans, toujours bon pied bon œil, il avait tenu à être présent pour ce jour si particulier. « Il est important que nous n'oublions pas. Et je remercie la municipalité d'avoir érigé cette stèle. Tout en rappelant que ce que j'ai subi, 9 autres de mes camarades ont également connu l'emprisonnement ou la déportation dont Hector Azzini de Châteauneuf… ».

« Il n'osait se monter décharné »

C'est Alain Croce, au nom de la municipalité mais également au nom du Parti Communiste Français qui a rendu l'hommage à la fois à Marcel Paul et à Émile Ballaguer. Alain Croce, avec les larmes au bord des yeux lorsqu'il a évoqué l'histoire douloureuse d'Émile. « Sur les centaines de milliers de déportés, seulement 40.000 sont revenus. Emile m'a raconté avec émotion le retour dans sa famille un jour de bal à Gignac, les Gignacais désertant le bal pour venir l'accueillir. Il raconte aussi sa rencontre dans le train avec un autre déporté, Floriano Zani, un Marignanais qui habitait à proximité de Gignac. Celui-ci s'était enfermé dans les toilettes du train et arrivé à la gare St Charles n'osait en sortir Il n'osait se montrer décharné tel qu'il était devenu. Emile accueilli en gare par le Maire communiste de Gignac, Célestin Arigon, lui dit de récupérer Ziani, ce qu'il fit immédiatement. Pour comprendre la violence des souffrances encourues par ces êtres humains maltraités par loccupant nazi, Emile explique qu'il a eu du mal à se nourrir à nouveau, à manger avec un couteau et une fourchette qu'il ne savait plus tenir, à se débarrasser d'un bégaiement permanent ».

Joffret Melen (La Marseillaise, le 30 avril 2013)

Gignac-la-Nerthe. Inauguration de la nouvelle stèle des déportés

le 28 avril 2013

Gignac-la-Nerthe. Inauguration de la nouvelle stèle des déportés

Notre municipalité a procédé à l'inauguration de la nouvelle Stèle dédiée à la déportation, en hommage aux gignacais victimes de celle-ci. Elle a été installée dans le carré de l'emplacement de la stèle Marcel Paul, ancien ministre communiste de la Libération, dont l'avenue porte le nom. Ainsi réunir dans un même lieu le souvenir des déportés gignacais et de l'ensemble de la déportation, c'est une décision commune prise par notre majorité municipale de gauche. L'ensemble des porte-drapeaux et la majorité des participants à cette manifestation l'ont bien compris, d'autres pas, préférant se retirer de cet emplacement, c'est regrettable. Certains (pas tous heureusement), dans la droite gignacaise, ont le souvenir sélectif. Dans les camps, socialistes, communistes, gaullistes, sans appartenance politique et bien d'autres, étaient simplement des êtres humains soumis au même sort. Qu'aujourd'hui encore, certains préférent l'ignorer ne nous étonne pas. Le patronat français n'a-t-il pas à cette époque, indiqué préférer  "plutôt Hitler que le Front Populaire" avec ses avancées sociales dont les congés payés ? Retenons plutôt qu'à cette occasion, les gignacais ont honoré l'ensemble de la déportation, Marcel Paul et nos gignacais Daniel Guichard, décédé et Emile Ballaguer (91 ans) qui était présent pour cette émouvante cérémonie. Le maire Christian Amiraty, a dévoilé la plaque avec Emile Ballaguer et Gilbert Guichard, élu, fils de déporté. Merci à notre jeune gignacais Grégory Giordo qui a réalisé cette vidéo de l'inauguration.

Alain CROCE 

 

inauguration stèle déportés 28 avril 2013.JPG

GIGNAC. LE SOUVENIR COMMENCE AVEC LES CICATRICES.

L'inauguration de la stèle dédiée à la Journée du souvenir des victimes et des héros de la déportation.

En ce dernier dimanche d'avril, les populations de tout le pays étaient une nouvelle fois réunis pour cette Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. Au lendemain de la libération des camps, avec le retour des premiers survivants, la nécessité d'instaurer une journée de commémoration est apparue à tous comme primordiale. Dès 1954, le dernier dimanche d'avril est devenu celui de cette cérémonie avec une double vocation. D'une part, il s'agit d'évoquer le souvenir des souffrances et des tortures subies par les déportés dans les camps de concentration. « D'autre part, nous rendons hommage au courage et à l'héroïsme de ceux et de celles qui en furent les victimes », écrit le Ministère des anciens combattants.

Une nouvelle stèle dévoilée

À Gignac, cette journée a été l'occasion de découvrir une nouvelle stèle, installée juste à côté de celle de Marcel Paul, ancien Ministre communiste, ancien résistant et déporté. Sur cette pierre y est déjà inscrit un nom. Ce de Daniel Alban Guichard, né le 29 décembre 1910 à Gignac-la-Nerthe qui a été résistant et déporté. Adjudant, opérateur radio à l'aérodrome d'Aulnat près de Clérmont-Ferrand, il était chargé du matériel de transmission sous contrôle allemand et à ce titre a volontairement envoyé des messages erronés. Arrêté et interné le 4 juillet 1944, il a été déporté au mois d'août à Buchenwald sous le matricule 78.477. Il a ensuite été transféré à Halberstadt où il est resté du 6 octobre 1944 au 12 avril 1945. Après un passage La l'Hôpital américain, il est rentré à Paris le 6 mai 1945. En 1956, Daniel Alban Guichard a reçu la médaille de la France libérée pour sa participation à la libération de la France. La médaille militaire lui a ensuite été attribuée, accompagnée de la Croix de Guerre avec Palme.

Le devoir de mémoire

La municipalité lui a rendu hommage ce dimanche matin en présence de ses trois enfants, pupilles de la Nation, Mireille, Gilbert et Jean-Yves. « C'est le devoir de mémoire qui nous rassemble pour ne pas oublier la souffrance des hommes, des femmes, des enfants, de tous ces destins brisés par la folie criminelle des nazis. En relatant aujourd'hui la mémoire de toutes les victimes de la déportation, il est nécessaire de rendre hommage aux armées alliées et aux forces de la résistance intérieure et extérieure, tous ces résistants, hommes, femmes, maquisards, simples citoyens, de toutes convictions, de France ou d'ailleurs qui ont fait face avec courage et détermination pour permettre la victoire sur le nazisme et ainsi rendre à la France son honneur perdu », déclarerait Robert De Vita, 1er Adjoint au Maire. Une cérémonie particulièrement émouvante, d'autant qu'était présent un des derniers résistants vivants en la personne d'Émile Ballaguer, Gignacais de toujours qui a été au retour des camps Conseiller Municipal en compagnie du Maire Célestin Arigon. À 91 ans, toujours bon pied bon œil, il avait tenu à être présent pour ce jour si particulier. « Il est important que nous n'oublions pas. Et je remercie la municipalité d'avoir érigé cette stèle. Tout en rappelant que ce que j'ai subi, 9 autres de mes camarades ont également connu l'emprisonnement ou la déportation dont Hector Azzini de Châteauneuf… ».

« Il n'osait se monter décharné »

C'est Alain Croce, au nom de la municipalité mais également au nom du Parti Communiste Français qui a rendu l'hommage à la fois à Marcel Paul et à Émile BallaguerAlain Croce, avec les larmes au bord des yeux lorsqu'il a évoqué l'histoire douloureuse d'Émile. « Sur les centaines de milliers de déportés, seulement 40.000 sont revenus. Emile m'a raconté avec émotion le retour dans sa famille un jour de bal à Gignac, les Gignacais désertant le bal pour venir l'accueillir. Il raconte aussi sa rencontre dans le train avec un autre déporté, Floriano Zani, un Marignanais qui habitait à proximité de Gignac. Celui-ci s'était enfermé dans les toilettes du train et arrivé à la gare St Charles n'osait en sortir Il n'osait se montrer décharné tel qu'il était devenu. Emile accueilli en gare par le Maire communiste de Gignac, Célestin Arigon, lui dit de récupérer Ziani, ce qu'il fit immédiatement. Pour comprendre la violence des souffrances encourues par ces êtres humains maltraités par loccupant nazi, Emile explique qu'il a eu du mal à se nourrir à nouveau, à manger avec un couteau et une fourchette qu'il ne savait plus tenir, à se débarrasser d'un bégaiement permanent ».

Joffret Melen (La Marseillaise, le 30 avril 2013)

 

 La Provence 29 avril 2013 - Inauguration Stèle des Déportés.JPG

Article La Marseillaise 30 avril - cérémonie déportés.pdf

Gignac-la-Nerthe. Cérémonie du souvenir

le 25 avril 2013

Emile Balaguer, dernier déporté encore en vie de Gignac-La-Nerthe, arrêté et déporté à l'âge de 18 ans à Dachau, il était alors dans les jeunesses communistes, réfractaire aux camps de travail, sera présent dimanche 28 avril à cette cérémonie où sera inaugurée la nouvelle stèle à la déportation, "Hommage aux gignacais". Il a aujourd'hui 91 ans, c'est une personnalité de notre histoire qui a conservé intact tous ses souvenirs d'une période douloureuse.

Daniel Guichard, autre déporté gignacais, dont le nom sera inscrit sur la nouvelle stèle sera également honoré.

Sans oublier l'hommage à Marcel Paul, ancien ministre de la Libération, dont la stèle est honorée chaque année.

L'importance de la présence à cette manifestation des élu-e-s du Groupe "Gignac j'y vis", ainsi que des communistes ou sympathisants sera aussi l'occasion de leur rendre hommage et à travers eux, à toute la déportation.

Septèmes-les-Vallons. La Résistance et ses grandes figures

le 24 avril 2013

Jardin des Arts
52, avenue du 8 mai 1945
Septèmes-les-Vallons

Mardi 30 avril à 18h30

Rencontre débat animée par Colette Drogoz, Gérard Leidet et Bernard Régaudiat, enseignants et membres du bureau de l'association Promémo.

Aubagne. Charles Blancheri en dédicace

le 19 avril 2013

Aubagne. Charles Blancheri en dédicace

Histoire. L'auteur de « Des apprentis en résistance » sera au cercle de l'Harmonie demain aprrès-midi.

Le 9 mars dernier, Charles Biancheri avait fait salle comble à la médiathèque Marcel-Pagnol lors de la présentation de son livre, « Des apprentis en résbtance - la lueur d'espoir » (paru aux éditions FTP). Entre souvenirs et anecdotes, l'ancien ouvrier des moteurs Baudoin avait témoigné de son passé de résistant.

Demain(*), il fera encore vivre l'Histoire à l'occasion d'une nouvelle séance de dédicaces-ventes de son ouvrage. Et ce « à la demande de nombreuses personnes qui, soit n'ont pas eu son livre soit n'ont pas pu assister à la dernière présentation », précise la section locale du PCF dans un communiqué.

A 88 ans, Charles Biancheri, militant du PCF et de la CGT, raconte, à travers 300 pages, comment il a notamment participé à la Libération de Marseille ou créé le groupe Jeunes Français insoumis. Aujourd'hui encore, il intervient en milieu scolaire pour faire vivre cette mémoire. « J'estimais utile de faire connaître de quelle façon des jeunes ont participé au mouvement qui allait rendre sa grandeur à la France », nous confiait-il en mars pour expliquer sa démarche d'écriture.

La Marseillaise, le 19 avril 2013

(*) Vente et dédicaces, demain samedi à partir de 15h30 au Cercle de lharmonie, cours Beaumond. Infos au 04.42.84.30.52.

Qui sont les « FAF » ?

Par , le 03 avril 2013

Qui sont les « FAF » ?

Comme dans les années 1930, c'est le cri de ralliement de l 'extrême droite : « la France Aux Français. »

La succursale bretonne traduit en la « Bretagne aux bretons ». Si ce n'était sérieux on pourrait ajouter « la connerie aux cons. »

Le petit groupe qui barbouille à Douarnenez c'est « RF », « vive le roy » (avec Y ça fait plus riche...) , des fleurs de lys « stylisées », etc...

R.F ? Que cache ce sigle ?

Non ce n'est pas le sigle de la République Française ! Mais celui du « Renouveau Français », groupuscule dit royaliste et nationaliste. Catholique traditionaliste et contre-révolutionnaire, ce groupe se veut nationaliste.

Nationalistes héritiers de ces nobles plus attachés à leurs privilèges qu'à la patrie, ils sont porteurs comme d'autres courants d'extrême droite du rejet de l'autre. Ils sont comme les islamistes radicaux attachés à une vision rétrograde, intolérante de la religion. Ils partagent avec ceux qui dénaturent l'Islam, l'esprit de croisade retardant de dix siècles ! Ils surfent sur les peurs, les incompréhensions, attisent les haines nationales, religieuses. Homophobes bien sur, antisémites toujours, intolérants à tout ce qui ne leur paraît pas conforme à leur doctrine. Avec eux, on pourrait rallumer les bûchers. Hélas pas au seulement dans les mots : ils ont pris parti pour les milices serbes fascistes du Kosovo dont les exactions à l'égard de la population majoritaire albanaise ont défrayé la chronique.

Pour ce courant extrémiste la défense de la France n'a pas toujours été visible : on l'a rappelé pour 1792 où contre-révolutionnaires ils étaient prêts à vendre leur pays. En 1940 beaucoup ont choisi Pétain, la franche collaboration avec l'ennemi nazi par haine des juifs, des communistes, des francs maçons, de la République ; peu ont rejoint la Résistance. Pendant les guerres coloniales, ils se sont accrochés jusqu'au bout, jusqu'à comploter contre la République, tenter d'assassiner le Général De Gaulle...

 

Résistance: CEREMONIE le 30/03 au VERT GALANT à WAMBRECHIES

le 29 mars 2013

Résistance: CEREMONIE le 30/03 au VERT GALANT à WAMBRECHIES

D'octobre 1941 à décembre 1942, 90 de nos camarades ont été fusillés la plupart comme otages communistes. Parmi eux le Roubaisien Henri TERRYN, journaliste à "l'Humanité", et  une majorité de mineurs arrêtés après la grande Grève de MAI-JUIN 41. Comme tous les ans nous organisons une CEREMONIE COMMEMORATIVE sur les lieux de leur éxécution, au FORT du VERT GALANT à WAMBRECHIES .

RDV le Samedi 3O MARS  à 11 heures.
 
 
 

 

Charles Bianchéri remet l'histoire à sa place

le 11 mars 2013

Charles Bianchéri remet l'histoire à sa place

L'auteur de « Des apprentis en résistance-la lueur d'espoir : les insoumis » fait salle comble à la médiathèque.

La Marseillaise, le 12 mars 2013

 
 
 
 
 
 
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