le 18 octobre 2017
le 16 octobre 2017
À l'initative notamment de la librairie associative Graines de mots et l'association Mai du cinéma,
dans le cadre du Mois du film documentaire
Projection « La vie sera belle »mercredi 15 novembre à 20 h 30cinéma Le Palace à Pont-Sainte-Maxence |
en présence du réalisateur Jacques Capdecomme, Denise Séguy-Foucard, résistante et sœur de Georges Séguy, Sylvette Devienne-Gamarra, fille de Pierre Gamarra, résistant et écrivain.
Dominique arrêté par la gestapo sept jours avant la libération de Toulouse ne reviendra jamais.Qui étaient ces hommes et ces femmes, entre quinze et vingt cinq ans pour la plupart d’entre-eux, qui risquèrent leur vie pour chasser l’occupant nazi et construire une société plus juste plus humaine ?
le 11 octobre 2017
le 09 août 2017
le 13 juillet 2017
Ce jeudi 13 juillet à la Croix du Marquis à Carmaux.
COMMEMORATION DE LA GREVE PATRIOTIQUE DES MINEURS DU 13 JUILLET 1944 DE CARMAUX-CAGNAC .
Allocution prononcée par Serge Entraygues puis dépôt d'une gerbe au pied de la stèle.
Organisée depuis 1994 par les associations et organisations formant le Comité d'organisation : Anciens Combattants (ARAC, ANACR .. .), Déportés et Internés (FNDIRP, ADIF .. .), CGT (UD81, UL Carmaux, Syndicat des Mineurs), Parti Communiste Français (Fédération du Tarn, Jeunesse Communiste), Institut Tarnais d'Histoire Sociale CGT.
J SANCHEZ.
Secrétaire Général du Syndicat des Mineurs CGT de CARMAUX
Mines Energie.
le 09 juillet 2017
Ils furent à un mois d’intervalle fusillés au stand de tir de La Tourelle à Quimper où une plaque commémorative rappelle leur mémoire : Pierre Jolivet le 5 juin 1942, Émile Le Page le 8 juillet 1942, le premier avait 20 ans, le second 19 ans.
Tous deux, militants des Jeunesses communistes, adhèrent au parti communiste en 1939, au moment de son interdiction.
Ces jeunes postiers auxiliaires de Quimper sont des résistants de la première heure.
Ils font partie des premiers groupes résistants du parti communiste dans l’Organisation Spéciale (O.S.) reconnue comme unité combattante dès octobre 1940 et mise en place en Bretagne par Robert Ballanger, puis dans les FTPF, qui prennent la suite de l’O.S.
Dans un rapport d’avril 1941, le préfet du Finistère place au premier rang des « adversaires de la Révolution Nationale » les communistes « aussi actifs qu’irréductibles ».
En août 1941 les autorités militaires allemandes le somment d’agir contre la recrudescence des attentats et des sabotages dans le département.
Avec leur groupe, Émile Le Page et Pierre Jolivet participent aux distributions de tracts et journaux clandestins et dès janvier 1941 aux premières actions directes contre l’occupant : sabotages, attentats contre la caserne de la Wehrmacht, contre le Soldatenheim, foyer du soldat allemand, de Quimper.
Ils préparent l’attentat contre le siège de la LVF, leur groupe l'exécutera sans eux en juin 1942.
Car entretemps ils ont été repérés lors d’une distribution de tracts appelant à manifester le 1er mai 1942.
Arrêtés par des policiers français et torturés à la prison de Mesgloaguen, ils sont remis aux Allemands, condamnés à mort et fusillés, Pierre Jolivet le 5 juin, Émile Le Page, le chef de groupe, le 8 juillet.
Leur groupe FTP continuera sans eux ses actions : contre le local de la LVF en juin 1942, contre le bureau d’embauche pour l’Allemagne en octobre, contre la Kommandantur et la poste militaire allemande en janvier 1943.
Alain Le Grand, dans son ouvrage sur la Résistance dans le Finistère, faisait état de nombreux témoignages disant que, loin de donner un coup d’arrêt à la résistance locale, leur exécution poussa d’autres jeunes à suivre leur exemple.
Comme dit le Chant des Partisans, « Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place ».
Le 14 juillet 1942 un rassemblement se tient au cimetière d’Ergué-Armel (qui était alors une commune séparée de Quimper) près de la fosse commune où leurs corps avaient été jetés.
Leurs corps ne sont rendus à leurs familles qu’en octobre 1944. Une foule impressionnante suit alors leurs obsèques officielles.
Sources : Le dictionnaire des fusillés du Maitron, les militants du Finistère d’Eugène Kerbaul, La Résistance dans le Finistère d’Alain Le Grand, divers témoignages.
le 13 avril 2017
Dans la presse du 13 avril 2017
le 12 avril 2017
Hommage au Maître de Saint-Sulpice.
Boris Taslitzky aura sa promenade dans la ville de ses fresques perdues.
Samedi 29 avril à 10h.
Inauguration de la promenade Boris Taslitzky à Saint Sulpice, suivie d'une exposition des œuvres et du film « Fresques perdues, Mémoire vivante » réalisé par les élèves du collège Pierre Suc.
Au plus noir du malheur, il est des artistes qui, par-delà l'horreur, ont su dire l'indicible et léguer à l'humanité les témoignages rayonnants de l'invincible espoir. Tel était Boris Taslitzky.
A Buchenwald par ses dessins et à Saint-Sulpice, sur les planches des baraques de la prison avec ses fresques, Boris a donné à la vie et à la grandeur humaine une dimension qui défie les monstres assassins. Les dessins demeurent mais les fresques ont été perdues. N'en subsistent que les photographies et les écrits des témoins, dont Aragon qui a salué « le maître de Saint-Sulpice ».
On doit à Monique Sanchez un important travail de recherche qui, au travers de associations de la Résistance et de la Déportation et à leur président Roger Payrastre, est parvenu jusqu'aux élèves du collège, primés au Concours national. Jean-Philippe Lantès a su convaincre Madame le Maire de donner le nom du peintre communiste à l'esplanade de la ville, promenade Boris Taslitsky.
http://boris-taslitzky.fr/accueil.htm
En outre, un auteur malicieux qui raconte sa vigoureuse initiation au pacifisme :
« A cette époque je lus avec passion un livre que tout le monde discutait avec intérêt......... Le général Percin avait écrit « Guerre à la guerre » dont je fis mes délices parce qu'il éveillait mon esprit de justice. Je devins très violemment pacifiste. Mais comme je n'avais nulle idée de la façon dont il convenait d'organiser la paix, et encore moins de lumières sur l'origine des guerres sur laquelle le général ne devait pas avoir de vues plus nettes, j'en vins rapidement à la conclusion radicale qu'il suffisait de casser la gueule à tous ceux qui n'étaient point de mon avis . Mon pacifisme se faisant de plus en plus agressif, un étudiant américain que j'avais trouvé trop sceptique se chargea un beau matin durant le repos du modèle à l'Académie Moderne, de me démontrer que ce n'était pas là une méthode efficace ni si commode que je me l'imaginais. C'est dûment raclé et de main experte que je me retrouvai sur le trottoir, le nez saignant, la chemise en lambeaux, Je venais de prendre contact avec la vie militante. »
Tu Parles ! Chronique. Boris Taslitsky. 1958.
le 28 mars 2017
le 09 mars 2017