le 09 March 2017
le 09 March 2017
le 08 March 2017
Il y a 75 ans, le 7 mars 1942, Corentin Cariou, était exécuté par les Allemands dans un bois près de Compiègne (Oise).
Corentin Cariou, né à Loctudy, exerça d'abord la profession de marin-pêcheur, puis comme beaucoup de jeunes Bretons, il partit chercher du travail à Paris où il fut embauché à la société du Gaz de Paris.
Voir la fiche biographique de Corentin Cariou dans le dictionnaire des fusillés du Maitron :
Dirigeant du parti communiste et du syndicat CGTU puis CGT des gaziers, élu communiste de Paris, en mars 1942 il était interné au camp de Compiègne-Royallieu après celui de Châteaubriant.
C'est en représailles à un attentat commis à Paris le 1er mars contre la Wehrmacht par les Bataillons de la Jeunesse (organe de résistance des jeunes communistes, plus tard incorporé aux FTP) qu'il fut fusillé avec deux autres internés communistes du camp de Royallieu (Pierre Sémard fut fusillé le même jour à Evreux).
3 autres exécutions avaient eu lieu quelques jours plus tôt au même endroit.
Un hommage sera rendu à ces fusillés dimanche par la fédération du PCF de l'Oise, le groupe communiste de la Ville de Paris et le député de l'Oise Patrick Carvalho.
Quelques jours après leur exécution, le 1er convoi de déportés français partait du camp de Royallieu-Compiègne qui fut pour beaucoup de victimes du nazisme une plaque tournante vers la déportation et souvent la mort.
Déportés politiques, résistants, juifs, anonymes ou ayant laissé un nom à la postérité, intellectuels et artistes : le poète Robert Desnos, le peintre d'origine ukrainienne Jacques Gotko, Charlotte Delbo, de grandes figures de la Résistance comme Danielle Casanova, morte à Auschwitz, et Marie-Claude Vaillant-Couturier, seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, future vice-présidente de l'Assemblée Nationale, Guy Ducoloné qui fut aussi député communiste et vice-président de l'Assemblée Nationale, Georges Cogniot, normalien et agrégé de lettres, rédacteur en chef de l'Humanité, qui organisa une véritable université populaire pour les détenus avant de s'évader en juin 1942, et bien d'autres.
Plus de 50 000 personnes ont été détenues au camp de Royallieu-Compiègne.
Beaucoup de communistes.
Des résistants de Quimper et de notre région ont aussi transité par ce camp.
le 08 March 2017
le 21 February 2017
le 16 February 2017
Nous n'oublions pas !
le 10 January 2017
Nous vous invitons à parler largement autour de vous et à participer à la rencontre inaugurant ce nouveau cycle :
Conférence-débat sur le thème « Résistances »avec Pierre Outteryck, historien vendredi 27 janvier 2017 à 19 heuresaccueil : 18 h 30 maison pour Tous Nelson-Mandela à Saint-Maximin |
Pierre Outteryck, historien, connu pour ses ouvrages sur la Résistance, apportera son concours à cette réflexion à un moment où les idées nauséabondes fascistes circulent en France et dans le monde.
Quelle est l’importance de ce concept à l’égard du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Un rappel sur les périodes les plus noires de notre pays, comment des hommes et des femmes se sont levés contre l’oppresseur, comment se sont manifestées ces résistances individuelles et collectives. Ont-elles été au départ minoritaire dans une population pris par le défaitisme et face à des idées pétainistes et de collaboration avec le nazisme. Des Français se sont affrontés dans ces périodes. À travers ce rappel historique, comment aujourd’hui, réfléchir sur la montée d’idées néo-fascistes, pétainistes, nationalistes et populistes empreint de xénophobie et de racisme.
Programme :
le 27 November 2016
le 26 November 2016
le 04 November 2016