C’est nous, les habitants, les commerçants, les associations etc... qui faisons de notre quartier ce qu’il est : un quartier populaire et solidaire.
nous voulons co-construire un quartier solidaire:
- Construction de logement très social et social
- Blocage des prix des loyers
- Démocratisation d’IN CITE et mise en application de mission de service public et de politique publique en direction des habitants
La Bastille à Paris, la croix rousse à Lyon, les Marolles à Bruxelles etc… la liste est longue.
Ici même à Bordeaux, après Mériadeck et Saint Pierre, les quartiers populaires du centre disparaissent un à un, s’embourgeoisent et deviennent inaccessible au peuple qui est repoussé en périphérie.
Le quartier Saint Michel a une âme, une histoire. Il est et il doit rester un quartier d’accueil. Il nous faut lutter pour éviter qu’il ne devienne dans quelques années, une immense zone consacrée au divertissement des classes aisées. Car, la Droite à la mairie de Bordeaux comme ceux qui soutiennent la métropolisation, rêvent d’une ville dans laquelle les précaires, les plus modestes n’auront plus les moyens de se loger, dans laquelle les lieux de vies et de convivialité auront cédé la place à des enseignes, des franchises des grands groupes. Les résultats du processus qui prend place depuis quelques années sont observables dans la plupart des grandes villes européennes dont Bordeaux.
Il est normal que les lieux et places publiques soient rénovés, transformés. Personnes, de même que les plus modestes ne souhaitent vivre dans des quartiers délabrés et non entretenus.
Mais ne soyons pas dupes, la convivialité, la mixité dans un quartier où le prix du foncier a augmenté de 10% à l’annonce du projet de réaménagement du quartier va disparaître à mesure que les habitants seront chassés par des loyers trop importants.
A quelques minutes de la future LGV et du projet Euratlantique, un quartier comme St Michel aiguisent les appétits des promoteurs au fur et à mesure que les travaux avancent.
Un tel processus n’est pas inéluctable. Il est porté par une politique, celle de la maire de Bordeaux dont le moyen d’action est la société d’économie mixte Incité. Le débat n’est pas de savoir s’il faut privatiser une société publique municipale comme Incité mais d’orienter sa politique du logement, de réhabilitation, de rénovation en faveur de plus grands nombres. Oui, nous avons le droit à la ville.
En 2014, de manière bien organisée, nous pouvons peser sur eux. Notre quartier est unique. Ici, localement, montrons que d’autres politiques sont possibles.
C’est pourquoi, nous voulons co-construire un quartier solidaire:
- Construction de logement très social et social
- Blocage des prix des loyers
- Démocratisation d’IN CITE et mise en application de mission de service public et de politique publique en direction des habitants
Nous voulons aussi porter sur le quartier
- l’ambition de 50% logement sociaux pour tout projet immobilier (rénovation, construction, etc.),
- la rénovation du logement social et des bâtiments, des aides personnalisées au logement.
- la création d’une salle municipale entre la victoire et la gare St Jean.
- l' aide au commerce de proximité.
- la création d’équipement sportif.
- le développement de RPA.
- la création d’un centre de santé avec tiers payant.
- la création de place de parking pour les résidents avec tarif préférentielle.
- la création d’un restaurant solidaire.
- accompagner les projets associatifs, d’habitants ou de collectif de quartier (espaces végétalisés, trottoirs fleuris, jardins partagés, repas partagé, activités culturelles partagées, ciné club, développement de l’écocitoyenneté...),
- l'aide aux commerçants et artisan de proximité.
- Revoir le système de collecte des déchets en lien avec la CUB.
C’est nous les habitants, les commerçants, les associations etc qui faisons de notre quartier ce qu’il est : un quartier populaire et solidaire.
PCF Front de Gauche
le 25 octobre 2013
