Fédération de la Gironde

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Professeur décapité. Les caricatures projetées ce soir sur les hôtel de Région

le 21 octobre 2020

Professeur décapité. Les caricatures projetées ce soir sur les hôtel de Région

L’Indépendant, le 21 octobre 2020

En rang serrés pour Samuel Paty, symbole de l’école de la République

le 19 octobre 2020

En rang serrés pour Samuel Paty, symbole de l’école de la République

2.500 personnes se sont rassemblés ce dimanche 18 octobre 2020 après-midi devant la préfecture de Perpignan à l’appel de l’ensemble des syndicats enseignants en hommage au professeur de collège décapité vendredi à Conflent-Saint-Honorine.

« Pas d’amalgame, restons unis »

L’Indépendant, le 19 octobre 2020

Assassinat d’un enseignant. Hommages et appels au rassemblement

le 18 octobre 2020

Assassinat d’un enseignant. Hommages et appels au rassemblement

Principal syndicat de l’enseignement, la FSU 66 a tenu à présenter « ses plus sincères condoléances à la famille de la victime et témoigne son soutien à tous ses proches, ses collègues, ses élèves et leurs parents. La FSU 66 a appris avec effroi l’assassinat d’un professeur d’Histoire Géographie du collège de Bois d’Aulnes. Cet acte horrible serait en lien avec l’utilisation, en cours, de caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours d’enseignement moral et civique. Toute la communauté éducative est sous le choc. Cet odieux attentat a été commis contre un professeur qui faisait son métier, c’est donc le cœur de l’école qui a été attaqué : les missions d’apprentissage et d’émancipation. Nous rappelons notre attachement indéfectible à la liberté d’expression. Cet impératif ne doit pas céder et ne cédera jamais devant le terrorisme ».

Nadia Faye, secrétaire départementale de l'UNSA demande « à l’ensemble des personnes qui militent pour l’école publique et les défenses des valeurs de la République de ce joindre à l’hommage rendu au professeur assassiné ».

Le billet d'Yvon Huet. Le fascisme religieux

le 18 octobre 2020

Le billet d'Yvon Huet. Le fascisme religieux

Le choc de la décapitation d'un enseignant a encore montré l'horrible visage d'un phénomène qui dure depuis la mise en scène d'Al Qaida en Afghanistan. On n'en est pas à essayer de savoir qui a été le plus secoué, les musulmans, ou « les autres » dans ce nouvel épisode d'une barbarie essaimée dans le monde entier, mais plutôt à réfléchir pour aider à comprendre d'abord, agir ensuite pour faire taire cette barbarie.

Pour ceux qui ne connaissent pas l'Islam et veulent calquer le modèle catholique par l'établissement d'un clergé structuré, y compris, et je ne lui en veux pas loin s'en faut, notre camarade Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, je tiens à préciser que cette religion existe sans clergé dans son principe même, les Imam étant des inventions temporelles politiques (comme en Iran ou en Turquie) qui sont en fait une sorte de récupération de la religion par des États islamiques et/ou des loobies financiers puissants. J'en donne pour preuve les Ismaelis, communauté dont l'Aga Khan est chef « spirituel ».

Cette gesticulation de la gouvernance pour essayer de canaliser l'Islam est ridicule et participe plus d'une panique que d'un raisonnement. Ce qu'il faut au contraire, c'est se méfier des leaders, qui sont souvent instables et ballotés entre plusieurs pressions et peuvent passer des meilleurs intentions aux pires, en fonction du vent. Cette religion, plus récente que la chrétienne, n'a qu'un seul « guide » Mahomet et aussi Ali (pour la communauté chiite que j'ai appris à connaître en Inde). Au delà des « bons » et « méchants » Imams (dont celui de Ripoll en Catalogne qui fut responsable du dernier attentat sanglant de Barcelone), il y a ces centaines de millions de gens qui ont été formés au principe d'une croyance qui n'est ni meilleure ni pire que les autres. Le réveil brutal des sectes extrémistes qui existent de par le monde ont accompagné, qu'on le veuille ou non, la destruction du travail qui avait été fait par des laïques au temps de l'URSS, avec Nasser et bien d'autres qui ne mettaient pas la religion en avant mais la culture de leur pays et au-delà, leur région pendant que les USA utilisaient les fanatiques pour écraser toutes les velléités d'avancée progressiste en Afrique et au Moyen Orient, voire en Asie. Le résultat est là, l'horreur au quotidien pour des centaines de millions de gens.

Contrairement à d'autres que je lis, je pense qu'il n'y a pas d'Islam « de France » mais un monde de croyance où cohabitent le meilleur et le pire, comme pour les autres religions, le fascisme religieux étant, dans le monde entier, l'équivalent de ce qu'on connaissait chez nous avec les Croix de Feu ou aux USA avec le KKK. Ce nouveau fascisme a prospéré sur un lit de frustrations diverses, y compris jusqu'à la remise en cause en Palestine du Fatha par les islamistes avec le soutien, comme par hasard, de l'extrême droite israélienne qui avait intérêt à tuer la laïcité dans le mouvement palestinien pour justifier l'annexion.

L'anticléricalisme français, qui a eu ses heures de gloire, a été la cible, voire la justification morbide de ces terroristes extrémistes qui utilisent une croyance pour justifier l'obscurantisme, que nous pouvons appeler dans notre langage le fascisme religieux.

Nos amis Algériens connaissent cela pour l'avoir payé si chère, notamment les intellectuels, les progressistes qui voyaient leur famille décapitée par centaines au détour des rues sans que les autorités s'en inquiètent dans les années 1990. J'en connais de mes amies et amis qui y ont réchappé. Oui, mais c'était en Algérie… « entre eux » disent les racistes de tous bords.

La seule solution que nous avons pour lutter contre cette peste, c'est de rendre notre société plus solidaire et débarrassée du racisme, plus juste et plus laïque, au sens noble du terme, dans l'esprit de la loi de 1906.

Contrairement aux catholiques, les musulmans français n'ont que peu de lieux de culte et quand ils en trouvent un, c'est souvent un investissement de lobbies financiers qui organisent ce terrorisme malfaisant.

Les musulmans français aimerait bien qu'on les laisse tranquilles parce qu'ils n'ont rien à voir avec les « fous de dieu ». Ce sont des gens comme les autres qui devront désormais raser les murs pour ne pas avoir à subir la « vengeance » d'un autre « fou de dieu » sorti de la basse cour identitaire.

Les autorités françaises actuelles ne vont malheureusement pas, comme pour le reste, faire autre chose que continuer à diviser les gens, avec la cohorte des experts qui vont vous raconter n'importe quoi sur un sujet qu'il n'ont appris quand dans des livres troués par l'esprit colonialiste et revanchard.

Quant aux anticléricaux, ils ont certes un certain sens de l'humour (c'est sacré et c'est bien de pouvoir se moquer d'une religion, à condition que ce ne soit pas toujours la même…), mais il faut qu'ils n'oublient pas que Laval qui vendit la France aux nazis était de ces anticléricaux qui soufflaient sur les croyances pour y apporter la même barbarie que les fous de dieu. L'instrumentalisation laïcarde de Marine Le Pen, avec les identitaires fascistes de « Riposte laïque » participe de cette même manipulation.

Voilà mes amies et amis. Que vous soyez croyants ou non, l'important aujourd'hui, c'est de faire reculer les affreux qui préfèrent, avec les fous de dieu, aujourd'hui comme hier, la guerre plutôt que le Front Populaire. Trop simple ? L'histoire nous a prouvé que ce sont toujours les mêmes recettes qui sont employées pour museler les peuples.

Yvon Huet

Assassinat d’un enseignant. Communiqué de presse de la FCPE 66

le 17 octobre 2020

Assassinat d’un enseignant. Communiqué de presse de la FCPE 66

La Fédération des Conseils de Parents d’Elèves des Pyrénées-Orientales exprime toute sa compassion à la famille de l'enseignant lâchement assassiné ce vendredi 16 octobre 2020 ; ainsi que toute son indignation et son dégoût face à cette horreur.

Nous affirmons notre profond rejet de la barbarie et de l'obscurantisme.

Cet assassinat est de fait un attentat intolérable contre les valeurs de la République ; et particulièrement la laïcité et la liberté d'expression que cet enseignant défendait. Et c’est un choc terrible, inadmissible et insupportable que de savoir qu’on peut mourir en exerçant son métier et en enseignant aux enfants.

Nous apportons tout notre soutien à la famille, aux enseignants ; et les invitons à poursuivre leur mission avec courage.

Les services de l’État doivent réaffirmer avec force les missions de l'Ecole afin de protéger l'ensemble du corps enseignants.

La co-éducation, et le travailler ensemble, doivent être le leitmotiv qui rassemble, les enseignants, les parents, et les personnels qui travaillent dans l’objectif en commun que nos enfants apprennent dans une école laïque, gratuite, celle de tous les enfants.

La FCPE 66 appelle les parents à se rassembler à Perpignan demain à 15h, devant la préfecture des Pyrénées-Orientales (24 quai Sadi Carnot).

L’École est un sanctuaire de la République, et doit rester intouchable !

Assassinat d’un enseignant. Rassemblement à l'appel de la FCPE 66

le 17 octobre 2020

Assassinat d’un enseignant. Rassemblement à l'appel de la FCPE 66
Devant la préfecture des Pyrénées-Orientales
24, quai Sadi Carnot
Perpignan

Dimanche 18 octobre à 15h

--> Voir le communiqué.

--> Voir les appels.

« La laïcité, socle de la paix »

le 15 septembre 2019

« La laïcité, socle de la paix »
Salle Guy Malet
Conseil Départemental
Quai Sadi-Carnot
Perpignan

Vendredi 20 septembre à 18h

La Ligue de l’Enseignement, Femmes Solidaire, Le Mouvement de la Paix invitent à la conférence-débat de Jean-Michel Ducomte, avocat, maître de conférences à l'IEP de Toulouse, vice-président national de La Ligue de l’Enseignement.

Dédicace de livres. Pot de l'Amitié.

8 décembre, Clermont - Libre Pensée-LDH-…-Réunion publique de défense de la loi de 1905

le 03 décembre 2018

8 décembre, Clermont - Libre Pensée-LDH-…-Réunion publique de défense de la loi de 1905

Invitation

À l’appel initial de : Ligue des Droits de l’Homme, de la Libre Pensée, de la Ligue de l’enseignement, du Cercle Condorcet, de l’Union des DDEN.

 

Réunion publique

Ne touchez pas à la loi de 1905 !

samedi 8 décembre 2018 à 14h30

Centre socioculturel à Clermont 

rue Wenceslas-Couttellier

 

La fédération de l’Oise de la Libre Pensée lance un appel particulièrement important :

À quelques jours de l’anniversaire du 9 décembre 1905 date du vote de la loi de séparation des églises et de l’État deux éléments méritent ton attention :

  • la confirmation d’une offensive politique et idéologique pour réviser la loi de 1905,
  • la mobilisation des organisations laïques pour défendre cette loi.

Cette loi garantit à tous la liberté de conscience et a posé deux règles, la non-reconnaissance des cultes par l’administration et le non-financement des religions.

Mais les éléments du projet gouvernemental mettent en cause ces deux règles. Grâce à une fiscalité dérogatoire, un financement public déguisé des cultes serait mis en place.

***

Après avoir alerté les citoyens dès notre congrès national d’août 2018, notre fédération a renforcé les liens avec les organisations laïques dans le département et, au plan national, le rassemblement des forces laïques a abouti à un communiqué de 22 organisations, diffusé le 30 novembre avec le titre :

« Non à la révision de la loi de 1905 ! »

***

Nous proposons donc que la réunion des organisations et associations laïques du département du 8 décembre soit un moment fort de cette défense et que les citoyens présents puissent bénéficier des apports historiques de deux intervenants :

  • Alain Bondeelle, du groupe de travail « laïcité » de la Ligue des Droits de l’Homme
  • Jean-Marc Schiappa, historien, président de l’Institut de Recherches et d’Études de la Libre Pensée

 

N’hésite donc pas à communiquer largement cette invitation notamment aux jeunes générations qui ont besoin de relier leur soif de liberté, d’égalité et de fraternité aux combats républicains décisifs du début du XXe siècle.

Des croix interdites par la loi sur la laïcité de 1905 ?

le 24 juillet 2018

Des croix interdites par la loi sur la laïcité de 1905 ?

Le photographe et journaliste capcinois Georges Bartoli fait partie de ceux qui s’opposent à l’implantation de nouvelles croix au sommet des montagnes. En 2017, l’homme est allé jusqu’à écrire au préfet et au gouvernement pour dénoncer l’installation de celle du Carlit. S’il estime que les démantèlements sauvages de cette dernière et de son homologue du Cambre d’Aze ne sont « pas très malins », sur le fond de l’affaire, Georges Bartoli campe sur ses positions. « La loi sur la séparation des églises et de l’État du 9 décembre 1905 spécifie que les édifices et monuments religieux bâtis avant le vote de la loi sont considérés comme relevant du patrimoine. Pour les croix qui étaient là avant 1905, il n’y a pas de problème », concède-t-il. « Par contre, la même loi souligne aussi (dans son article 28, NDLR) qu’à compter de sa promulgation, les croix et autres signes ou emblèmes religieux ne peuvent être apposés que dans des lieux privés ou des périmètres dédiés au culte. » Pour le Capcinois, cela ne fait aucun doute : les croix du Carlit et du Cambre d’Aze, implantées par des militaires du Centre national d’entraînement commando (Cnec) de Mont-Louis autour de l’année 2015, sont tout simplement « illégales ». « De plus, dans un pays laïque, la religion catholique doit être soumise aux mêmes règles que les autres cultes, poursuit le photographe. Est-ce qu’on trouverait normal que des marins musulmans ou des gendarmes israélites aillent mettre une étoile de David ou un croissant sur un pic pour affirmer leur foi ? » Fort de ces arguments, Georges Bartoli aurait souhaité que les pouvoirs publics reconnaissent que ces croix n’avaient rien à faire là et demandent aux militaires du Cnec de les retirer. « C’est à la puissance publique de régler ce problème », martèle-t-il.

À l’opposé, le délégué militaire départemental, le lieutenant-colonel Christophe Correa, estime que l’implantation de croix sur les sommets est tout ce qu’il y a de plus légal : « La croix du Carlit a été payée et mise en place par le Cnec. Par tradition, chaque fois qu’un militaire monte là-haut, il met un fanion ou un insigne dessus. On avait demandé et obtenu les autorisations du conseil départemental et du parc naturel pour installer cette croix. Nous l’avions amenée là-haut en hélicoptère, on a aussi monté les sacs de ciment et fait le béton sur place. »

L'Indépendant, le 24 juillet 2018

Les maires des communes concernées soutiennent les militaires

Les maires des villages dont dépendent le Carlit et le Cambre d’Aze confirment avoir donné leur feu vert aux militaires avant l’installation des croix. Pour le Carlit, l’édile d’Angoustrine assure avoir donné une « autorisation orale ». Concernant le Cambre d’Aze, le conseil municipal de Saint-Pierre-dels-Forcats avait pour sa part voté un avis favorable. Les maires témoignent.

« Juste une tradition » pour Hélène Josende, maire d’Angoustrine-Villeneuve-les-Escaldes, dont dépend le Carlit. « J’avais donné une autorisation orale au Cnec qui voulait remplacer une autre croix très abîmée », souligne-t-elle. « Franchement, je n’avais pas vu une atteinte au principe de laïcité. C’est juste une tradition. »

« Pas inintéressant d’avoir ces croix en plein brouillard » estime Jean-Luc Molinier, le maire de Saint-Pierre-dels-Forcats, dont dépend le Cambre d’Aze. « Les croix, bien implantées, ne sont ni plus ni moins que les quatre points cardinaux, un point géodésique et ce n’est pas inintéressant de les avoir en plein brouillard », estime-t-il. « On a aussi plein d’autres croix en montagne en mémoire de personnes disparues, comme sur le bord des routes d’ailleurs. »

L'Indépendant, le 24 juillet 2018

La pédagogie institutionnelle. Construire la société et le citoyen de demain

le 07 février 2018

La pédagogie institutionnelle. Construire la société et le citoyen de demain
Salle du Pessebre
Rue San Juan de Porto Rico
Prades

Samedi 10 février à 17h30

Conférence de Richard Lopez, Professeur des écoles et formateur, organisé par Les Amis de la laïcité en Conflent.

 
 
 
 
 
 
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